Qui n’a pas ressenti un jour, de manière inexpliquée, un mal être, la sensation de ne pas être à sa place ou à se demander ce qu’il fait là ? le besoin de combler un vide, une frustration sans qu’il se soit passer quelque chose de particulier ? sans doute avez-vous alors rationnalisé : mauvaise nuit, fatigue temporaire, une « petite grippe », l’automne, la pluie, etc. Peut-être. Mais si l’épuisement devient chronique, si le caractère devient maussade, si le tempérament devient irritable, alors la cause est vraisemblablement sur un autre niveau et le sommeil seul risque de ne pas suffire pour changer durablement la situation.
La science ne valide qu’un moment de vérité
Nous sommes constitués de deux dimensions : matérielle, dense et tangible d’un côté, vibratoire, énergétique et intemporel de l‘autre. Sans cette énergie vibratoire, la dimension tangible et matérielle serait inerte voire inexistante puisque lorsque cette énergie quitte le corps, celui-ci se désagrège.
Notre ère matérialiste nous a fait connaître d’immenses avancées dans la connaissance et la maîtrise de la matière. La recherche de la causalité et le déterminisme sur la matière nous a permis de réaliser tellement de progrès sur le plan technologique et médical, que la science s’est progressivement muée en religion : le scientisme.
Parallèlement à l’expansion de la science matérialiste, régressait notre connexion à la dimension vibratoire, reléguant le spirituel à l’apanage des naïfs, des primitifs, des « ignorants bienheureux » ou même des « égarés ». Et gare aux audacieux qui osent remettre en question les hypothèses fondatrices des théories admises pour vraies : ils sont conspués tels des hérétiques qui requestionnent les textes sacrés et font trembler le socle du savoir… (ou du « pouvoir » ? les deux sans doute).
Pourtant, l’affirmation de Saint Thomas qui dirait « je ne crois que ce que je vois », base de la rigueur analytique de la science, ne revient-elle pas en même temps (et paradoxalement) à valider la politique de l’autruche qui, sentant le danger, se met la tête dans le sable, persuadée que ce qu’elle ne voit pas n’existe donc pas ?
La validation « scientifique » d’un phénomène exige sa capacité à être observé et mesuré d’une part, et sa reproductibilité d’autre part. L’existence d’un protocole de validation est totalement sensée. Ce qui ne l’ai pas en revanche est le rejet, le mépris ou le dédain de la science consensuelle envers ce qui ne passe pas parfaitement par ce prisme. Or, il souffre d’une limite majeure qui, à mon sens, si elle préserve d’une perte de temps sur toutes les divagations plus ou moins loufoques, est un frein puissant à l’évolution : premièrement nos capacités actuelles, qu’elles soient sensorielles ou technologiques, ne nous permettent pas de tout voir, et parmi ce que nous pouvons voir, on voit surtout ce à quoi on s’attend, et pas ce à quoi on ne s’attend pas[1] (affirmation validée scientifiquement !). Deuxièmement, la notion de reproductibilité suppose la maitrise de l’ensemble des éléments constitutifs mais aussi contextuels de l’expérience. Or là est la plus grosse limite : Quelle maîtrise pouvons-nous certifié d’avoir sur l’ensemble de ces éléments ? Combien d’avancées technologiques s’appuient sur des concepts en réalité très anciens mais qui avaient été rejetés car à l’époque des expériences, nous ne savions pas que « ceci » devait être considéré ou n’étions pas en mesure de voir que « cela » existait ?
La dimension vibratoire de notre être n’est pas mesurable ou observable selon le protocole de validation de la science matérialiste. Cependant, l’émergence de la physique quantique, ses découvertes et les remises en question qui les accompagnent ont ouvert un regain d’intérêt scientifique pour cette dimension qui avait été délaissée, pour ne pas dire dédaignée, faute de l’appréhender en tant « qu’état ». C’est un tout nouveau paradigme scientifique qui s’ouvre à nos civilisations, avec une nouvelle ouverture d’esprit, d’approche et de conception du monde, plein de promesses tant technologiques, médicales que spirituelles.
Pour approfondir ce sujet, je vous invite à regarder cette conférence de Patrick Drouot, physicien français diplômé de l’université de Columbia et auteur de nombreux ouvrages associant physique et spiritualité :
« La révolution de la médecine vibratoire » : https://youtu.be/8pXDPE2_7FY?si=imiJfMfKrCLoqacn
Alors que vient faire la numérologie et le projet de vie dans cette histoire ?
Comprendre la numérologie par son lien à la dimension vibratoire
La numérologie est un concept très ancien, qui a traversé les âges et a survécu à l’ère matérialiste. Elle a été catégorisée dans les « arts divinatoires » aux cotés de la tarologie, de l’astrologie, du pendule ou de la lecture dans le marc de café.
Cette catégorie, identifiée comme un « bazar ésotérique », regroupe des pratiques qui utilisent des « outils » pour traduire des « vibrations » en un langage compréhensible. Comme l’espace et le temps n’ont pas de sens dans la dimension vibratoire, la perspective d’exploitation à des fins d’oracle est attractive. Par ailleurs, le côté invisible, intangible et impossible à prouver de ces pratiques a attiré nombre de personnes peu scrupuleuses, mais très vénales, à exercer leur habileté de mentalistes et de manipulateurs. Cela a malheureusement eu pour effet de décrédibiliser ceux qui disposent d’une véritable aptitude sensorielle et de détourner l’attention scientifique des mécanismes en action qui peuvent être bien différents les uns des autres.
La numérologie, telle que je la comprends et la pratique, s’appuie sur le fait qu’à l’origine de toute création, il y a de l’énergie. Une énergie créatrice donc. Cette énergie est porteuse d’informations diffusées dans le champ vibratoire. Nous la percevons par les émotions, les intentions, les intuitions. Ces informations se caractérisent par leur fréquence vibratoire. Il y a donc différentes fréquences, chacune portant des informations différentes qui influent sur nos intentions, nos émotions et induisent nos intuitions.
La numérologie a attribué (ou identifié) une codification à ces fréquences, utilisant un langage dit « universel » : les nombres. Ainsi, chaque nombre identifie une énergie et précise des informations qu’elle porte. Nous sommes nés par ces énergies, avec une combinaison qui nous est propre et qui sont en permanence en interaction avec les énergies circulantes (puisqu’il n’y a pas de vide, affirmation admise par la physique). Dans ce « bain » énergétique, des fréquences vont être en harmonie et d’autres pas. Comme en musique, lorsque des fréquences vibratoires ne sont pas en harmonie, cela provoque des sensations désagréables, elles peuvent influer négativement sur l’humeur, l’énergie vitale, mettre dans des états hypnotiques ou de sidération. Vous êtes comme « désaccordé ».
La numérologie est un outil puissant pour définir son projet professionnel
La numérologie suscite alors un intérêt particulièrement pertinent et un outil très utile pour se « réaccorder » ou le rester. Il s’agit d’accorder nos fréquences, ou notre « composition d’influences énergétiques » avec celles avec lesquelles nous interagissons, de façon à être en harmonie. A cet effet, il nous est utile de connaître 2 choses : quelle est notre « composition énergétique » et comment favoriser le contact avec les énergies qui s’harmonisent aux nôtres.
Connaître notre « composition énergétique » est l’objet d’un thème numérologique. Le découvrir est souvent bluffant car il donne du sens à bien des situations vécues, des sensations, des sentiments, des passages à vide ou des passages en force, des impulsions, des envies, des réactions qui ont pu nous paraître irrationnelles, ou une intuition qui a pu changer notre vie. Il donne également du sens à ce que nous vivons actuellement et les clés pour orienter consciemment nos choix de sorte qu’ils soient en accord avec nos « vibrations ».
Parce que nos choix d’actions et d’orientation vont nous amener à évoluer dans une certaine atmosphère et à solliciter notre énergie d’une certaine façon, nous allons nous sentir plus ou moins bien « accordé » (en accord avec). S’il y a désaccord, plus il va être important ou prolongé et plus nous allons nous vider de notre énergie pour compenser, tandis qu’à l’inverse, une situation harmonieuse sera revitalisante. La notion de « travail » ne sera alors plus associée à du « labeur » (qui signifie « peine, effort » en latin), mais à une source d’épanouissement dès lors que nous aurons la sensation d’être dans le bon sens, le nôtre, « énergétiquement » parlant.
La numérologie a donc toute sa place dans l’aide à l’élaboration d’un projet. Elle s’avère être un outil précieux auquel restituer tout le crédit qu’il mérite pour s’orienter, se réorienter, reconstruire sa vie professionnelle, valider un projet ou profiler un futur collaborateur en fonction de la mission qui sera la sienne.
[1] « le gorille invisible » de Chabris & Simons